Fin octobre avait lieu la nouvelle édition de l’Amsterdam Dance Event ! Réputé maintenant comme le rendez-vous de tous les professionnels du monde de la musique electro et de tous les fans du genre en général, l’événement a une nouvelle fois attiré des visiteurs du monde entier. Pour notre part nous y étions du vendredi 21 au dimanche 23 afin de nous immerger dans cette atmosphère unique et dans l’une des plus belles villes d’Europe. Voici notre reportage 🙂
Reportage Amsterdam Dance Event – JOUR 1
Nous arrivons donc dès le vendredi matin à l’aéroport de Schipol situé en périphérie de la capitale. Nous continuons donc jusqu’à la gare à proximité de l’aéroport. Afin de nous rendre dans le centre, nous prenons donc un ticket de train direction la Centraal Station, comptez environ 5 € pour un trajet de 15/20 minutes.
Arrivés ainsi dans la célèbre gare qui domine le plein nord du centre-ville, nous profitons du beau temps qui nous est offert en ce mois d’octobre (cela ne va pas durer…). On ressent directement l’engouement que l’ADE génère en se baladant dans la ville ! Énormément de monde, des panneaux publicitaires nombreux, le jaune (couleur de l’événement) très présent…
On en profite donc pour visiter les alentours. On va également récupérer notre badge pour l’occasion dans un des nombreux stores, qui sont indiqués clairement sur le site de l’événement. Direction ensuite le magasin éphémère créé par le label de Spinnin. Arrivé là-bas on découvre un mini shop du label dans lequel sont vendus les produits dérivés de celui-ci. À vrai dire, on ne s’attendait pas à ça, on repart donc sans même être rentré à l’intérieur…
Il est ensuite temps d’aller poser nos affaires dans l’appartement que nous avions réservé. Car oui, il faut bien que nous nous logions pour ces 3 jours à Amsterdam. Nous avions donc choisi un appartement Airbnb à 10 minutes du centre-ville en métro et à mi-chemin de l’Amtersdam Arena (où se déroulera l’AMF le samedi et dimanche). Pour Airbnb, n’hésitez pas d’ailleurs à vous y prendre le plus tôt possible, car les places sont chères malgré l’énorme choix de logement…
Concernant le métro, le plus intéressant pour se déplacer est de prendre le pass 24 h ou 48 h. Ces pass sont également valables dans le tramway et les bus de ville. Il vous suffit juste de la valider à la montée et à la descente afin d’en profiter pendant toute la durée définie. Si vous ne comptez pas tout faire à pied, ces pass sont indispensables sans quoi le prix pourra être beaucoup plus élevé (7 € 50 le pass 24 h contre 2,50 € un aller pour le métro seulement).
Nous déposons donc nos affaires à l’appartement, on mange rapidement un bout et on est déjà reparti vers le centre-ville ! On arrive et on loupe de peu le talk du jeune Oliver Heldens… On décide donc de faire un tour dans le store Brakke Grond G2. Dans le bâtiment on retrouve donc un showroom avec possibilité de tester du matériel professionnel de production musicale, de Djing, une salle dans laquelle les DJs se relais pour mixer, un bar et bien sûr des salles de conférences. Nous nous installons dans l’une d’entre elles afin d’attendre la venue du producteur néerlandais Laidback Luke.
Un talk prévu donc pour une bonne heure et seulement accessible aux personnes ayant la carte ADE et à la presse. Laidback Luke arrive donc et nous passons un très bon moment à écouter ce pionnier de la musique electro. Il nous parle de sa carrière, de ses ressentis sur le classement Djmag, de l’énorme succès des The Chainsmokers, de ses nombreux projets comme son label Mixmash, ses tutoriels…
A la sortie de la conférence, nous continuons donc notre tour d’Amsterdam pour (re)découvrir cette superbe ville ! Le temps a changé (comme souvent ici) et il commence à pleuvoir. On décide ainsi de retourner à notre appartement afin de nous poser et de nous préparer pour le soir.
22 h 30 : direction le centre ville pour assister à la soirée organisée par le collectif Young Gunz pour leur 5e anniversaire et le DJ/producteur polonais Tom Swoon. Vont donc se relayer les Djs stars KURA, Sick Individuals, Firebeatz, Alvita, Dubvision, Stadiumx, Tom Swoon… Au final, une soirée énorme pendant laquelle les DJs ont proposé des sets la plupart du temps de 30 minutes jusqu’au bout de la nuit ! Il faut maintenant rentrer se reposer, car demain c’est l’ouverture de l’Amsterdam Music Festival 2016 !
Reportage Amsterdam Music Festival – JOUR 1
Le grand jour est arrivé, et nous prenons le métro pour arriver jusqu’à l’Amsterdam Arena. Cette année c’est un format jour qui est proposé, nous avons donc le droit à un show se déroulant de 13h à minuit. C’est assez étrange comme organisation, en effet enchaîner les soirées proposées la nuit et l’AMF la journée n’est pas de tout repos, si bien qu’il faut faire des choix et c’est dommage. De plus le stade étant recouvert par une verrière, il fait clair durant la moitié du festival et c’est quelque peu déstabilisant, mais qu’importe.
On arrive donc dans le stade sans la moindre queue dehors et sommes comme toujours avec ce type d’évènement parfaitement orientés. Nous prenons un casier (dans lequel rentre facilement 3/4 blousons et 2/3 petits sacs à dos) qui malheureusement n’est valable que pour une journée, il faudra en reprendre un le lendemain.
Une fois dans le stade, c’est la taille de la scène qui est marquante. Des sortes d’énormes rouleaux en LED remplissent les 45 mètres du côté du stade. Jay Hardway est sur scène, mais comme expliqué avant, il fait clair et c’est réellement dommage. Nous remarquons également deux gigantesques murs de sons pour relayer toute cette musique : un au niveau de la scène et le second vers le milieu du stade.
S’en suit Don Diablo qui nous fait un très bon set, le stade n’est même pas rempli a moitié et il y a donc énormément de place pour danser, c’est tant mieux. Niveau timing tout est décalé de 15 minutes, c’est bizarre, mais bon pas grave.
En milieu de set on en profite pour aller boire un verre, compter 8€ pour une Vodka Redbull ou 5€ pour une pinte de bière comme souvent. Des prix assez basiques donc. Vous pouvez ainsi payer directement aux bars par carte bleue ou bien acheter en liquide des cartes à utiliser également pour un minimum de 20 €. Il y a moins de bars qu’à l’accoutumée et donc un peu plus de queues, on dirait qu’il y a un peu moins de moyens c’est étrange, l’explication arrivera le lendemain. (si ça c’est pas du teaser…).
Sunnery James et Ryan Marciano arrivent et leur style très orienté percutions ravage complètement les festivaliers présents, un vrai bonheur ! Le niveau sonore monte encore avec l’arrivée de 3 autres duos : W&W, Showtek et enfin The Chainsmokers. Les chouchous de l’année sont véritablement accueillis comme les Djs les plus attendus du festival. La foule est en délire et leur performance dans l’ensemble très bien rodée. « Don’t Let Me Down » était forcément de la partie tout comme « Closer » ou « Roses ». Un grand moment !
Le soleil se couche et la scène commence à briller, c’est tant mieux ! Des feux d’artifice explosent de temps à autre tout autour du stade et on compte plusieurs centaines de lyres réparties tout au long du stade pour éclairer le tout de la meilleure des façons. En parlant d’éclairer, pour les moins chanceux d’entre vous qui ont vu fondre leur batterie de téléphone, aucune panique à avoir, car un stand sur le côté de la foule était disponible pour recharger votre petit outil gratuitement. Très appréciable après plusieurs vidéos et photos !
Alesso arrive ensuite suivi par le français David Guetta. Véritable star hors France, son set fut, comme d’habitude ultra performant. Les lasers ont d’ailleurs fait leur apparition sur son set pour notre plus grand plaisir. À noter qu’en guise d’introduction, il fit monter sur scène un orchestre complet pour jouer son titre de l’euro 2016.
Le duo suédois Axwell Λ Ingrosso arrive ensuite, annoncé par le même MC que l’an passé. Celui-ci passe d’ailleurs sont temps à changer de tenue et apparait chaque heure sous une tenue différente.. Quoi qu’il en soit les 2 Djs nous livrent une prestation de haut vol comme bien souvent avec eux. Du début à la fin, chaque morceau, chaque enchainement colle parfaitement. On notera ainsi leur mashup entre Starboy de The Weekend et des Daft Punk et Reload de Tommy Trash & Ingrosso. Pour conclure cette journée, c’est Hardwell qui entre sur scène pour délivrer un set explosif. Son énergie phénoménale est réellement incroyable.
Nous attendions en fin de set le « grand final » comme annoncé sur les flyers mais il n’est cependant jamais venu, autre point décevant du coup tout comme la non-venue du nouveau numéro 1 Martin Garrix initialement planifié… Mais c’est tout de même avec des étoiles plein les yeux que nous regagnions notre Airbnb. Il faut prendre des forces, car le lendemain on fait la même et on ajoute le closing de l’AMF de minuit à 5 h du matin… De quoi bien s’amuser !
Reportage Amsterdam Music Festival – JOUR 2
C’est parti pour le deuxième jour de l’AMF 2016 avec une structure horaire similaire et les meilleurs Djs du monde qui s’enchaînent donc de 13 h à minuit ! Dans notre cas, nous avons également prolongé le plaisir en réservant notre billet pour le closing officiel de l’événement, et continuer la fête jusqu’au petit matin.
Pour ce deuxième jour nous arrivons un peu plus tard que la veille, afin d’être en forme pour le marathon qui nous attend. Nous apercevons donc Dash Berlin qui entame son set devant une foule beaucoup moins importante que le samedi. En effet, un énorme drap noir a été ajouté au milieu du stade afin de le séparer en deux. Les places vendues ont été beaucoup moins importantes en ce dimanche et cette solution évite donc d’avoir un dancefloor à moitié « vide » devant les DJs.
On continue ensuite avec l’arrivée de Blasterjaxx. Thom est toujours seul sur scène depuis qu’Idir a décidé de se retirer des lives pour des raisons de santé. Cela ne lui empêche pas d’envoyer un gros set big room comme à son habitude et de commencer à enflammer le stade de l’Amsterdam Arena ! On commence à rentrer dans le vif du sujet. C’est ensuite au tour du DJ américain Dillon Francis et son style trap très puissant ! La montée en puissance continue donc et on a notamment droit à ses derniers titres « Need You » ou « Anywhere ».
Côté place, les nombreux sièges des gradins sont une nouvelle fois très appréciés pendant tout l’événement. Que ça soit pour reposer ses jambes ou bien pour discuter plus simplement entre amis, cela est un réel plus et l’on est en plus bien installé ! Comme la veille le stade commence à vraiment se remplir aux alentours de 17 heures.
C’est donc pour l’arrivée du duo canadien DVBBS que l’ambiance prend une réelle tournure et la foule en redemande. Les deux chevelus nous livrent ainsi un set tout en puissance avec une electro ravageuse ! Ils sont suivis par leur compère américain Steve Aoki qui ne perd pas le nord et continue de « balancer » du gros son. Il est comme souvent accompagné par son pâtissier personnel (ndlr : ou presque) et nous propose des « cake faces » d’anthologies. Il se s’arrêtait d’ailleurs plus, et c’est plus d’une dizaine d’énormes gâteaux qui ont volés à travers l’Amsterdam Arena !
Arrive par la suite M. Romero et son set progressive house comme attendu. Un show 100 % Protocol donc qui nous a ravis et nous a permis de redescendre un peu après les deux sets très énergétiques le précédent. Nous avons même eu droit à son dernier hit « Crossroads » sur lequel il a invité le nouveau duo néerlandais Navarra à le rejoindre sur scène !
Ce moment de partage entre artistes permet également de soulever un point qui nous a marqués durant cette édition : le mélange de culture dans la foule de festivaliers. En effet, ce sont des clubbers du monde entier qui s’étaient donné rendez-vous dans ce stade pour célébrer ensemble la musique électronique. Nous avons pu croiser ainsi de nombreuses personnes venues par exemple du Japon, du Brésil, d’Israël ou encore du Canada. Ce melting pot de nationalités est très plaisant, car chacun est là pour profiter du moment présent et nous n’avons donc noté aucun débordement pendant toute la durée du festival. Un réel kiffe !
Nous revenons ensuite à la mainstage ou le show bat toujours son plein ! Se relais le duo très attendu Dimitri Vegas & Like Mike, qui envoie du très lourd comme à leur habitude, et le maître de la trance Armin van Buuren. Deux styles totalement différents, mais qui au final vont s’enchaîner parfaitement et ravir leurs deux communautés de fans.
On en profite pour réaliser un petit arrêt aux stands et allons commander à manger aux bars dédiés comme la veille. Le choix n’est toujours pas très varié malheureusement, avec des hot dogs basiques ou des croquettes fromages à 3 € et quelques ou bien des burgers et leur menu avec frites dans les 9 €. Cela permettra de tenir avec le ventre plein on va dire !
Pour clôturer cette deuxième soirée au sein du stade, c’est le pionnier Afrojack qui s’en charge. Un set tout en technique, maîtrisé et en puissance ! Les effets pyrotechniques sont là, l’ambiance également, mais comme la veille la « grande finale » annoncée est inexistante. On s’en contentera ! Il est maintenant temps pour nous de rejoindre le Heineken Wall situé juste en face du stade pour terminer ce week-end avec le closing officiel. Une nouvelle belle brochette de DJs nous y attend !
Reportage Amsterdam Music Festival – Closing
Après une entrée rapide dans les lieux, toujours avec une fouille minutieuse et une sécurité optimale, nous découvrons donc ce dernier lieu de festivité ! Le hall est vraiment imposant, la foule est au rendez-vous et c’est tant mieux. Des casiers sont une nouvelle fois mis à disposition, tout comme des bars avec des prix dans la moyenne.
Nous nous dirigeons vers la salle où les DJs se relaient déjà. On découvre une salle assez minimaliste, mais parfaitement adaptée pour l’occasion. La scène est elle aussi très sobre, mais les nombreux jeux de lumière et les écrans LED font le boulot ! On a l’impression que les DJs sont dans une sorte de vaisseau spécial devant leurs platines.
Arrivant à peu près à une heure moins le quart dans la salle nous retrouvons Dillon Francis avec peu de surprise donc. DVBBS prend le relais de 1 à 2 heures et continue d’exploser tout sur leur passage ! S’en suit le DJ néerlandais Dannic et son electro groovy devenue sa marque de fabrique tout comme son label personnel Fonk. Un réel changement de style depuis le début de la journée et c’est très appréciable !
Nous avons ensuite droit à des DJs et leur style electro puissant comme Quintino, Firebeatz, Ummet Ozcan ou encore Bassjackers ! Que du néerlandais donc pour un enchaînement rapide avec des prestations de 30 minutes seulement. Cela nous permet de profiter au maximum de chacun dans un temps restreint et pour une fin de soirée on vous avoue que pour tenir c’est la configuration la plus appréciée.
Entre deux pauses nous nous rendons compte que la salle s’est peu à peu vidée et nous nous retrouvons à peut être 500 personnes au final. Un petit comité de survivants donc là pour profiter des derniers moments du festival ! Nous avons également l’occasion de discuter avec les derniers clubbers et notamment des français (qui ont été nombreux d’ailleurs tout le long de l’événement). Ce fut aussi un réel plaisir d’avoir un retour très positif d’un festivalier français sur les reportages que nous proposons sur MADM. Petite parenthèse, un grand merci à toi, et à vous tous d’ailleurs d’être de plus en plus nombreux à nous lire…
Nous ne voyons pas passer la fin de soirée et nous arrivons déjà au dernier guest qui est le déjanté Tony Junior ! Pour terminer en beauté, nous avons donc droit à un finish hardstyle avec des pogos « familiales » et une énorme énergie du DJ de 27 ans. Nous ne sentons même plus la fatigue tellement l’excitation est grande (et comme toujours grâce à aucune substance, on vous l’assure c’est possible) ! La fin de ce week-end de folie est là et c’est avec tristesse et joie mélangée que nous nous rendons directement à l’aéroport de Schipol, avec des souvenirs pleins la tête et une expérience inoubliable…
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