Le frenchie Gregori Klosman nous a fait le plaisir de répondre à nos quelques questions. Dans cette interview, Gregori aborde différents sujets comme son fameux label GURU Recordings, sa production « Who’s Hardcore », ses projets ou encore sa dernière release « Pressure ».
Interview Gregori Klosman
Salut Gregori. Tout d’abord, pourrais-tu te présenter et nous expliquer rapidement ton parcours ?
Grégori Klosman, 31 ans, originaire de la région parisienne. J’ai grandi avec de la musique de tous styles dans les oreilles, principalement populaire. Quelques années de cours de piano m’ont ouvert davantage. J’ai fait des études supérieures de multimédia et une école de cinéma, conclue par un diplôme d’ingénieur du son.
Au mois de juillet dernier tu as sorti ton titre « Who’s Hardcore » sur le label danois Megaton. Peux-tu nous en dire plus sur ce titre et ton choix pour le label ?
C’est un morceau très agressif, avec une basse electro groovy. Le break est en revanche plus musical et plus House. Mike Hawkins est un bon pote, donc j’ai trouvé qu’il était normal de lui proposer une track pour son label, qui a su se démarquer l’année dernière.
Durant les derniers mois, personne n’a pu passer à côté de ton label personnel Guru Recordings. Tu as notamment lancé un énorme concours afin de découvrir le prochain Guru ! Tu as donc produit des titres aux styles variés et promus de jeunes artistes montants, mais que nous réserves-tu pour la prochaine release ?
Pour les prochaines releases de GURU il n’y a pas de règle. Ou plutôt il n’y en a qu’une, le morceau doit me plaire et je dois avoir envie de le jouer. C’est ainsi qu’on peut entendre des tracks G-House comme le ‘In The Club’ de Dj Sub Zero ou encore l’EP Mayday de Party Killers & Syskey dans un style plus électro. J’évolue avec le temps et forcément le label va évoluer. J’ai adoré cette période très agressive de ma carrière, mais je commence à m’assagir et à retourner à mes premiers amours, à savoir la House et la Techno. Donc j’injecte de plus en plus de ça dans mes productions à venir.
Concernant ton activité sur Paris, tu es également le propriétaire des studios Agoras qui accueillent notamment de jeunes producteurs comme RavenKis ou encore ton ami de toujours Tristan Garner. Après tes studios, ton label, as-tu d’autres projets en tête ?
Je suis un artiste, mais mes pieds sont sur Terre. Je ne m’arrêterai jamais de faire de la musique. Mais si je peux également investir dans des projets intéressants (et si possible toujours dans le domaine de la musique et de la nuit) alors je le ferai. Qui sait, peut-être qu’un jour j’aurai mon club ou que je créerai un festival 😉
Dernièrement, tu as reçu la visite de ton ami Chuckie, le DJ néerlandais leader de la Dirty Dutch Family. Est-ce que vous nous réservez une collaboration ?
Chuckie et moi sommes très amis. On avait démarré un morceau ensemble, mais finalement après quelques jours, on n’était plus trop sûr de le kiffer. Donc comme ça arrive très souvent à tous les producteurs, on a décidé de laisser tomber celui-ci. Lui et moi sommes tellement occupés en studio qu’il est difficile de se croiser en studio, surtout que j’ai déjà beaucoup de collaborations en cours.
Pour finir, en août tu es revenu avec ton compère Tristan Garner et Albin Myers pour le titre « Pressure » sur Doorn Records. Tu enchaînes les productions à une vitesse folle et le succès est toujours au rendez-vous ! Quel est ton secret ?
L’histoire de Pressure est assez inattendue. Albin Myers, de passage à Paris pour la première partie d’Avicii à Bercy, m’a téléphoné pour me demander s’il pouvait passer au studio. Tristan était là aussi, alors on a décidé de faire une track pour le fun. Finalement on l’a sorti sur DOORN/SPINNIN et on est très fiers que ce son ait trouvé sa place dans la playlist des DJs.
Concernant le travail en cours, j’ai terminé un morceau avec Askery, un autre avec Tujamo. Nous bossons également sur un morceau avec Tommy Trash.
Merci d’avoir répondu à nos questions Gregori et à bientôt 🙂
Merci et à bientot.