Le DJ Mag Top 100, de plus en plus controversé ?!

Il y a quelques jours nous vous parlions du classement DJ Mag TOP 100 qui est dévoilé chaque année lors de l’AMF à Amsterdam. Très populaire, ce classement est pourtant très controversé. L’an dernier par exemple, le classement avait fuité sur un site russe et il s’était avéré exacte…

Cette année, il a été entre autres critiqué pour ses nouvelles méthodes de votes assez spéciales. Certains DJ’s font en effet appel à des hôtesses qui se promènent aux alentours des festivals et qui font voter les personnes pour le DJ en question.

Il y a quelques jours, c’est une critique d’une tout autre ampleur qui a commencé à se diffuser sur les réseaux sociaux. Elle vient du DJ Stamen qui a publié sa mésaventure avec le célèbre magazine sur Facebook avec la preuve des mails à l’appui.

Pour faire court, Stamen a été contacté par DJ Mag pour lui annoncer qu’il faisait partie du Top 100 et plus précisément à la 83e place. On lui propose alors de payer pour mettre une pub dans le DJ Mag de novembre afin de remercier ses fans, mais il répond que son budget pub est déjà parti pour cette année et qu’il ne pourra donc pas payer.

 There are a considerable number which we believe to be fraudulent and we have removed them from the poll. This has meant that you are now no longer in the Top 150.

Un peu plus tard et après quelques échanges de mails, Stamen reçoit un nouveau message lui annonçant que tous les votes n’avaient pas été comptabilisés et qu’il ne fait donc plus partie du classement à cause de votes « frauduleux ». De plus, DJ Mag n’investiguera pas au sujet de ces votes frauduleux et qu’ils ont supprimé tous les votes. On ne pourrait pas lui montrer de preuves. Hum, assez bizarre comme méthode !

Même si on ne peut pas vérifier ce que Stamen affirme, il est clair que cette nouvelle déclaration vient une fois de plus faire de la très mauvaise publicité à DJ Mag et ce classement déjà très controversé le sera certainement encore plus si cette histoire se répand. La scène de la musique électronique est-elle encore plus aujourd’hui seulement une affaire de gros sous ?

Affaire à suivre !