Après une édition 2014 très réussie, le plus grand festival de musique électronique de France voulait faire encore mieux ! Avec un line-up digne des plus grands festivals internationaux, l’EMF avait mit la barre encore plus haute cette année. Ayant la chance de participer à cet événement en tant que média presse voici notre reportage.
Reportage EMF 2015 – JOUR 1
Notre expérience commence donc dès le vendredi 10 juillet. Nous arrivons donc au Barcarès en fin d’après-midi après plus d’une heure et demie de voiture. Il y a déjà beaucoup de monde dans les rues de la ville dans une ambiance très conviviale et ce n’est que le début.
Comme l’année précédente, nous n’approchons pas trop près des parkings officiels et nous avons ainsi aucun mal à trouver une place dans la ville non loin de l’événement. Une bonne idée, étant donné que les arrivées aux parkings ont été une nouvelle fois assez compliquées en raison des nombreux festivaliers présents… Avant de rejoindre l’entrée du festival, il nous faut d’abord récupérer nos bracelets dans un stand adjacent. Le fait de séparer la récupération des bracelets de l’entrée est d’ailleurs une très bonne idée pour disperser la foule et réduire l’attente ! Nous arrivons devant la nouvelle entrée nettement plus colorée et nous entrons dans le festival. C’est parti pour 3 jours de festival !
On ressent immédiatement le changement de niveau par rapport aux années précédentes : un petit espace avant d’arriver à la scène avec différents stands (SAM, ventes d’accessoires, casiers…). On retrouve toujours le bel espace avec, cette année, un accès spécial au bateau du Lydia pour les plus chanceux ! Il y a également comme chaque année un espace VIP sur le côté gauche de la scène. La superficie de l’événement reste globalement la même, et cela risque d’être peut-être de devenir un handicap vu l’accroissement de l’affluence chaque année… À l’arrière du bateau il y a ainsi la Beach stage qui donne directement sur la plage ; ce qui a notamment permis aux vacanciers extérieurs de profiter de la superbe ambiance.
Avec une chaleur caniculaire, nous décidons d’aller boire un coup. Cette année en nouveauté les bracelets sont composés d’une puce, et le paiement se fait grâce à cette dernière. Gros point noir : la recharge du bracelet. En effet, devant les bornes de recharges il y a des queues interminables ! Le rechargement pouvait se faire par internet, mais cela n’a vraisemblablement pas très bien fonctionné. Pas le choix, nous nous lançons pour 1 h 30 de queue sous un soleil de plomb, pas terrible ! Une fois cette épreuve surmontée, nous nous rendons au bar. Comme souvent, diverses boissons sont proposées : bière, rosé et softs. Point positif : grâce au système des bracelets, le paiement est plus rapide, il y a moins d’attente pour commander une boisson. Un mal pour un bien donc !
Après une réhydratation nécessaire, direction la main stage pour enfin profiter du son ! Nous apprenons au même moment avec déception que Robin Schultz ne jouera pas sur la Beach stage comme ce qui était prévu… Nous restons donc devant la mainstage. Malgré une heure de passage assez avancée, les sœurs NERVO mettent le feu à l’EMF ! Le jeune prodige français Madeon enchaîne lui avec un set très original combinant ses différents talents et nous en mettant plein la vue. Vient ensuite le tour du DJ canadien Kaskade qui nous propose un set de pure progressive très bien ficelé.
À 23 h 30 arrive enfin le moment tant attendu : l’arrivée sur scène des frères belges DV&LM pour leur première à l’Electrobeach et devant une foule en délire ! Sans surprise, le duo réalise un show hallucinant mélangeant gros sons electros et jeu avec la foule ! Après 1 h de set très intense, la foule se disperse légèrement malgré l’entrée en scène du célèbre producteur suédois Avicii. L’artiste, lui aussi très attendu, réalise un set agréable et fait redescendre tout doucement la pression. Après une journée riche en émotion, il est temps d’aller se reposer pour attaquer la journée du samedi en pleine forme.
Reportage EMF 2015 – JOUR 2
Pour ce deuxième jour, nous arrivons au festival en début d’après-midi. Il fait toujours très chaud comme souvent dans le sud au mois de juillet ! Il n’y a pas encore foule devant la main stage, mais le DJ français Arias arrive sans problème à capter l’attention des personnes présentes. Le Britannique Syn Cole enchaîne, mais nous ne pouvons écouter sa prestation en entier, puisqu’Arias nous attend dans sa loge pour une petite interview (que vous pouvez d’ailleurs retrouver ICI).
Après cette belle rencontre, retour devant la main stage sur laquelle ce n’est pas le duo suédois Cazzette, mais le duo Galantis qui régale le public avec notamment son titre « Runaway (U&I) » (un des titres les plus joués durant le festival). Vient ensuite le tour du duo hollandais Firebeatz qui réalise une des meilleures prestations de ce samedi grâce à un set très varié et dynamique ! Arty prend ensuite la relève, mais nous ne pouvons pas rester puisque le producteur néerlandais Don Diablo nous attend en backstage pour répondre à quelques questions juste avant son set !
À 22 h, notre Martin Solveig national entame son set de 1 h et prend beaucoup de plaisir à jouer « à la maison ». Il propose ses nouvelles productions comme « +1 » et « Intoxicated » pour le plus grand plaisir de la foule !
Prenons d’ailleurs un moment pour aborder les détails de cette main stage 2015 (qui est d’ailleurs la même qu’en 2013, mais en un peu plus grande…). De jour, la scène ne présente pas de réelles différences par rapport à l’année dernière également. De nuit, l’immense panneau de LED de 500 m² nous offre un véritable show combinant son et lumière avec des animations personnalisées pour chaque DJ ! Nous regrettons cependant le manque de folie dans les décors et l’identité visuelle de la scène tout comme lors des éditions précédentes. En comparaison, le célèbre festival du Tomorrowland en met tous les ans plein les yeux aux festivaliers avec des décors dignes de production hollywoodienne ! Toutefois, en plus des belles images, les organisateurs ont fait un gros effort sur la pyrotechnique entre fumée, flammes et feu d’artifice !
Pour clôturer ce deuxième jour, c’est donc Alesso et Steve Angello qui sont aux commandes ! Malgré des sets très professionnels et plaisants, les deux artistes sont chacun restés dans leur style personnel sans réelles prises de risques. Notons tout de même que le boss de Size nous a délivré en exclusivité quelques ID’s et proposé un vrai show tant sonore que visuel. On retiendra le bel hommage de Martin Solveig qui est intervenu pendant le set de l’ex-membre de la SHM pour lui témoigner son amitié et rappeler l’importance du DJ pour le monde de l’électro.
Malgré une heure avancée, les festivaliers en redemandent et les feux d’artifice de qualité ne nous donnent pas du tout envie de partir ! Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et il est donc temps de quitter le festival. Comme vous avez pu le deviner, nous ne nous logions pas dans le camping du festival (par choix), mais à l’extérieur de la ville du Barcarès. Nous sommes donc dans l’incapacité de vous donner des informations concernant les nuits au camping…
Reportage EMF 2015 – JOUR 3
Pour ce troisième et dernier jour, nous nous rendons au festival sur les coups de 18 h afin d’éviter une insolation… Dirty South est déjà sur scène et réalise un énorme set entremêlant nouvelles productions (« Find A Way ») et incontournables (« City Of Dreams »). Après cette superbe prestation, Dirty South nous attend en backstage pour une interview très sympathique.
Retour ensuite devant la Main stage, où le mythique Erick Morillo réalise une prestation comme à son habitude avec un set dans un style house/tech-house. Le public n’a cependant pas du tout accroché… Nous décidons de nous rendre à la Beach stage où POPOF régale quant à lui les fans de minimal. Pour en revenir à cette seconde scène, celle-ci n’est pas très impressionnante et la décoration se résume à quelques panneaux lumineux, mais le son (bien à l’abri du Lydia) et l’ambiance sont tout de même au rendez-vous. L’espace face à la scène est très restreint dû à une disposition différente par rapport à l’année précédente, mais cela n’a pas refroidi pour autant les festivaliers.
Il est temps pour nous de prendre une pause casse-croûte. Le coin restauration propose un choix assez large de produits, mais comme toujours un peu chère. Il faudra compter environ 10 euros pour un hamburger et une petite barquette de frites. Attention toutefois aux estomacs fragiles car la chaleur n’aide pas du tout en terme de fraîcheur alimentaire…
À 21 h 30, la légende Tiësto entre en piste. Le hollandais réalise un set impressionnant en proposant ses productions personnelles comme « Secrets » ou bien les titres de ses nombreux protégés. Avec son énergie communicative, le pionnier a sûrement réalisé un des meilleurs sets du week-end ! Le DJ russe ZEDD à l’immense charge de passer après lui. Le jeune russe s’en sort lui aussi à merveille et fait vibrer la foule notamment avec son remix de « Alors On Danse » de la star Belge Stromae !
C’est déjà l’heure de l’avant-dernier set de cette édition 2015, avec les très attendus Axwell^Ingrosso ! Le duo nouvellement formé met une ambiance de folie avec des reprises de la Swedish House Mafia (« One », « Miami 2 Ibiza »), mais également grâce à leurs nouvelles productions personnelles (« Something New », « On My Way », « Sun is shining »). Il faut quand même pointer du doigt le fait que le duo suédois n’a pas été filmé pendant son set. Les fans n’ont pas pu voir les deux DJ’s suédois sur le grand écran. Ceci nous rappel la prestation très critiquée de Calvin Harris l’an dernier…
Le festival s’achève donc avec le roi de la Tance, le fameux Armin van Buuren. Le DJ nous offre un set de grande classe, il a notamment invité Mr Probz pour le live de sa nouvelle production « Another you ». Le créateur d’Armada a clôturé en beauté ces 3 jours de folie, accompagné par un feu d’artifice juste parfait !
En conclusion, nous pouvions affirmer que pour cette édition 2015, l’Electrobeach Music Festival qui s’étendait sur 3 jours a tenu toutes ces promesses et a attiré plus de 140 000 festivaliers. Il faut quand même noter les nombreuses annulations de dernière minute comme celle du très attendu Robin Schulz, mais également celle de The Voyager et Shiba San… Malgré ce gros point noir et celui des bracelets, grâce à une programmation de grande classe et une organisation bien ficelée en général, l’événement s’est encore rapproché des mastodontes du milieu et a consolidé sa place de festival de musique électronique n°1 en France !
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