Reportage Summerfestival 2015 (Belgique)


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Pour la deuxième année consécutive, l’équipe MADM s’est rendue au Summerfestival à Anvers en Belgique. Pour vous faire une idée du déroulement de ce festival, qui a rassemblé 70.000 personnes, nous allons vous le faire vivre à travers notre point de vue de festivalier.

Tout d’abord, il faut savoir que le camping commence dès le vendredi avec une gathering party au sein même de celui-ci. N’ayant pas séjourné dans le camping (par choix), nous ne pouvons malheureusement pas vous relater cette première soirée de festivité…

Reportage Summerfestival 2015 – JOUR 1

Nous arrivons donc le samedi dès 12 h au festival après avoir récupéré nos bracelets à la réception. Il fait très chaud et nous ne voyons aucun nuage à l’horizon. L’après-midi s’annonce torride, surtout sous les 5 chapiteaux présents sur place. L’eau n’est malheureusement pas gratuite (comme souvent) et il est indiqué qu’elle est non potable aux toilettes, mais les bouteilles sont tout de même à moitié prix jusqu’à 18 h. C’est une bonne chose, mais les organisateurs auraient pu faire mieux par un temps qu’on ne voit jamais en Belgique et dont on n’est pas du tout habitué…

Nous tombons tout d’abord nez à nez avec la mainstage. Elle est très grande, mais pour ne rien cacher, on s’attendait à un peu mieux surtout après celle de l’édition précédente !

Nous commençons ensuite par faire un petit tour des 7 autres scènes présentes sur le tout nouveau site. Il est plus grand selon les organisateurs et les festivaliers, mais aussi beaucoup plus naturel, et c’est tant mieux ! Il est désormais temps de s’arrêter sur certaines scènes pour véritablement écouter les sets que nous avions envie de voir.

Nous nous rendons premièrement à la House Of The Bull, la scène Jupiler by Versuz. Cette scène est assez atypique puisqu’elle est complètement fermée et tout le monde (et pas seulement les VIP) peut se rendre au-dessus pour profiter des parasols et d’une meilleure vue. C’était Lost Stories qui était sur la scène devant une foule très peu nombreuse, mais qui en redemandait. Il nous a livré un début de set assez basique, sans véritablement sortir du lot.

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Nous quittons alors cette scène pour nous rendre à la FCK GNRS by LNY TNZ pour The Jillionaire. Sa carrière individuelle n’est peut-être pas la plus connue, mais il s’agit en fait d’un des membres de Major Lazer. Son set restait d’ailleurs dans le style du collectif et reprenait beaucoup de leurs morceaux. C’était véritablement la bonne surprise de ce début d’après-midi avec une énorme ambiance dans le chapiteau !

Ensuite, direction la mainstage pour Michael Calfan avec un set un peu trop classique sans prise de risque qui devient vite ennuyant d’après nous. Nous avons d’ailleurs eu raison de quitter la main pour aller voir Dimitri Wouters au Paradise Saturdays. Deuxième bonne surprise du jour : son set reprenait des classiques remixés qui ont mis la foule (tout de même assez peu nombreuse) en délire. Sa fin de set était complètement folle quand il a sorti le synthé ou encore quand il a joué un remix des « Lacs du Connemara ».

Après cela, nous allons voir le maître de l’electro jungle, Wiwek. Son set était à l’image de ses musiques avec de nombreux drops explosifs. Il faisait par contre bien trop chaud dans le chapiteau… Nous le quittons donc pour voir le Belge Lost Frequencies. Son set était bien ficelé, mais peut-être un peu trop calme. C’est d’ailleurs tout le contraire de Yellow Claw, que nous ne voulions pas manquer. Un set qui lui ne laisse aucun repos, aussi bien grâce aux musiques qu’au MC présent sur scène. Tellement intense qu’une énorme bagarre se déclenche juste devant nous (la seule que nous avons vue)… C’est alors que Bizzey (celui qui chauffe la foule) intervient en disant « Arrêtez cette bagarre tout de suite ou alors je veux qu’elle se termine par un mort » (plus ou moins, car notre néerlandais est assez approximatif).

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En parlant de néerlandais, c’est un des points négatifs. Nous sommes bien sûr du côté néerlandais de la Belgique, mais nous trouvons que dans un festival de cette taille et avec de nombreuses nationalités différentes, les artistes de la mainstage devraient interagir avec la foule en anglais.

Après cela, direction les stands pour une petite restauration. Le choix est assez restreint et classique : frites, fricandelle, kebab et thaï. Néanmoins, cela nous a semblé bon (pour un festival, ce n’est pas de la haute gastronomie) et à un prix raisonnable : 4,3 € pour des frites ou 2,85 € pour la fricandelle. Concernant les prix, il faut bien entendu avant tout acheter ses tickets. En effet, ceux-ci se vendent par tranche de 10 € pour 7 tickets. Il vous faudra 2 tickets pour les boissons basiques (bières et softs), soit 2,85 € pour une bière (bien servie) par exemple. Si le prix du festival n’est pas élevé, à l’intérieur, ils sont égaux aux autres festivals de cette ampleur.

Retour de nouveau au Paradise Saturday pour Dave et Matizz. DJ F.R.A.N.K. n’avait pas encore fini son set et heureusement pour nous, car nous y avons trouvé une des meilleures ambiances jusqu’à présent. Dave et Matizz ont réussi à maintenir cette ambiance folle, mais dommage pour eux, le chapiteau s’est quand même bien vidé (certainement vers la mainstage).

Nous nous y rendons d’ailleurs pour Hardwell et la fin de W&W. Le set du duo était d’ailleurs excellent et avec de nombreuses nouveautés. Hardwell quant à lui était très attendu et ça se voyait clairement dans la foule. Il a livré un très bon set en jouant par exemple sa nouvelle collaboration avec Afrojack. Il a finalement terminé (comme souvent) avec des musiques qui se rapprochaient du hardstyle. Sans doute sur un mal entendu, Harwell a terminé son set 7 minutes trop tôt, mais après une petite discussion derrière les platines, le DJ numéro 1 a réussi à rattraper le couac en terminant en beauté !

Seul bémol de la soirée : l’absence de feu d’artifice ! Pour un festival de ce calibre, c’est vraiment dommage de ne pas terminer en apothéose… Le lieu étant « protégé », la législation ne permet pas de le mettre en place, comme l’avaient d’ailleurs annoncé les organisateurs.

Reportage Summerfestival 2015 – JOUR 2

Nous nous rendons sur le festival un peu plus tôt pour voir le site presque vide et pouvoir prendre quelques photos.

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Nous attaquons ensuite la journée avec Louis XIV accompagné de son ami Michael Amani à la stage Project X (très bien décorée d’ailleurs). Ne nous connaissions pas, mais avons été agréablement surpris. C’était d’ailleurs le chapiteau le plus rempli à cette heure de la journée (12 h 30). Le set nous a tellement épatés pour des artistes qui nous étaient inconnus que nous décidons de passer en backstage pour discuter avec eux.

Nous nous rendons ensuite à la scène dont on attendait le plus : la Heldeep by Olivers Heldens. C’est Higher Self qui se produisait. Son set était long (1 h 30) et n’était pas très motivant au début. Nous quittons donc la scène pour y revenir plus tard.

En attendant, nous allons voir Kill The Buzz qui a, pour nous, été décevant sur la Jupiler Stage. D’ailleurs, nous avons trouvé l’ambiance de cette scène toujours particulière et nous n’avions jamais envie d’y rester longtemps pour écouter un set en entier…

On se redirige alors vers Higher Self où l’ambiance a complètement changé. Son pari est donc réussi : mettre l’ambiance dans un chapiteau où il n’y en avait pas du tout. Étant donné que c’est un DJ montant et qui se produit régulièrement avec David Guetta, nous décidons encore une fois d’aller en savoir plus sur lui.

Petite parenthèse à propos du VIP. Même si ce n’est pas la majorité des gens qui vont en VIP, on nous a demandé quel est le véritable avantage du pass 35 € plus cher. Cette année, deux espaces étaient réservés au VIP : un devant la mainstage et un autre devant la stage Heart. Selon nous, le fait d’être bien placé un peu plus haut n’est pas réellement un avantage et il se situe plus dans le choix des boissons. Si vous aimez commander des bouteilles comme en discothèque, vous aimerez peut-être cet espace un peu plus lounge. Pour vous faire une idée, la bouteille de champagne était à 130 €.

Revenons à nos moutons, il est temps d’aller prendre la température à la scène ArmadaDavid Gravell terminait son set pour ensuite laisser la place à Jochen Miller. On avait affaire à de la trance un peu plus rythmée et Jochen Miller a commencé très fort faisant littéralement monter la température dans le chapiteau !

Nous n’avons pas le temps de nous attarder puisque Quentin Mosimann commençait son set dès 16 h sur la mainstage. À peine arrivé sur scène qu’il y met une ambiance de feu. Il maintiendra d’ailleurs cette ambiance durant toute l’heure en passant des platines à la batterie et au synthé et même un peu à la chanson ! Après un set de cette intensité, impossible de passer à côté : nous nous rendons en backstage ! MADM vous réserve d’ailleurs une petite surprise dans les prochains jours !

Après une petite restauration, retour à la Heldeep pour le roi du domaine : Oliver Heldens. Même en arrivant à l’avance, le chapiteau était plein à craquer (Klingande qui jouait avant y est certainement pour quelque chose aussi). Le set du jeune DJ était énorme avec ses morceaux à lui et de nombreux remix house de grands classiques. C’est pour l’instant le meilleur set du weekend juste avant celui de Quentin Mosimann !

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On se rend ensuite sur la mainstage pour le duo Blasterjaxx qui nous livre un set à leur sauce qui rend la foule complètement dingue. C’est Nicky Romero qui suit le duo pour 1 h 30. C’est par contre pour nous une petite déception… Il n’a pas réellement été à la hauteur de clôturer une journée et encore moins un festival. L’ambiance y était quand même présente, mais il aurait pu aisément la rendre complètement folle. Autre nouvelle déception : toujours pas de closing digne de ce nom avec feu d’artifice…

Pour conclure ce reportage, on peut dire que le Summerfestival est un festival qui grandit chaque année. Un des plus gros avantages est qu’il est bon marché et permet aux plus petites bourses de découvrir le monde génial des festivals de musique electro. Notons également une organisation impeccable et réglée comme une pendule tout au long de l’événement !

Ce Summerfestival 2015 est donc un excellent moyen de commencer son été comme le dit si bien son slogan. Après deux éditions, nous avons hâte d’y retourner une troisième fois en espérant un weekend encore plus fou ! Le Summerfestival 2016 aura ainsi lieu les 2 et 3 juillet.

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